Une famille en chaussures de ville et en « habits du dimanche » (avec jumelles obligatoires) observe le panorama et est fascinée par la hauteur vertigineuse du barrage de Neuvic d’Ussel (Creuse). Derrière cette photo un peu surannée, prise dans les années 80 , je ressens aujourd’hui toute l’excitation provoquée par les voyages de l’époque, réalisés souvent à seulement à quelques centaines de kilomètres du domicile et qui réjouissaient toute une famille en donnant l’impression d’aller au bout du monde. Généralement, au retour, le voyage alimentait les conversations pendant des semaines en regardant les cartes postales achetées à grand frais et en prenant soin de ne pas casser l’objet souvenir exposé bien en évidence pour témoigner de l’escapade.
Ce film négatif noir et blanc (Ilford HP4), resté longtemps dans les cartons parce que je l’avais estimé sans intérêt, m’apparait aujourd’hui avec une toute autre vision. Étrangement, il me renvoie une certaine émotion ce qui m’a incité à le faire revivre en le numérisant . C’est ça aussi la magie de la photographie où la force émotive d’une image dépend du moment et de l’époque où elle est visualisée.
bonjour Jacques, je découvre ton blog aujourd’hui. Superbe travail de mise en pages et également de très belles photos. Je ne manquerais pas de jeter un coup d’oeil tous les jours et également de le faire partager. bravo
Merci de l’appréciation, cela m’encourage à continuer 😉
Et merci du partage.
Oui, sur le moment l’image n’a rien exceptionnelle, mais avec le temps…., c’est comme le bon vin 😉
Certaines ont malgré tout le goût de bouchon !